1. |
SuperNova
02:45
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Ca Commence!
Explose et part dans tous les sens!
J'ai pas de conscience, j'avance
dans la nuit glacée, délivrance
Enivrante comme un gynécée
C'est Byzance, je me sens complet
A la fois Alpha et Omega
Formé de trous noirs et de Supernovas
Mais voilà, je suis seul avec mon ancéphale
Des astéroïdes et de la poussière d'étoile
Je me fais du mal, j'aspire à lever le voile opale
Tissé par les nébuleuses et leurs merveilleuses spirales
Aussi utile que du liquide séminale, séculaire
Ma volonté a autant d'effet qu'un courant d'air
Je désespère, vulgaire déprime interstellaire
Scellée dans la lumière des astres éphémères
Désastre événement
quand mes sentiments
se télescopent... Hubble
Qu'est-ce qu'être Humble?
Et tout à ce goût de passable
C'est une passade ou une Lapalissade
Une connerie impensable, une palissade infranchissable
Sentiment qu'c'est impérissable...
LE SPLEEN
Du voyageur intergalactique
Vitrine de la rancœur que laisse le vide cosmique
Comptine à la strychnine de la dérive astronomique
Emotions... en orbite stationnaire
Actions... sans consulter les actionnaires
Salissons le système solaire
Saisissons le système salaire
Galère, dans quel état j'erre?
Trouverais-je jamais la félicité? Ou la facilité?
Pour moi les planètes sont des galets
Je peux demander à Galilée
Ca va aller, Ca va aller
Pus que quelques milliards d'années
A observer les astres sans exercer
Mon influence sur leurs trajets
Dépendance sans ses projets
Redondance donc c'est le rejet
Le seul plaisir que j'ai
C'est la recrudescence de la beauté
Du cosmos
Hélios et Eros
S'accordent avec Hermes
Et purgent Hephaistos avec la comète de Halley
Ca va aller, Ca va aller
Dès que j'aurais ma Harley
Pour rouler,m'en aller, loin de cette vallée
Que vous appelez "Voie Lactée"
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2. |
Bonne Nuit
01:15
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"Fais dodo Colas mon petit frère"
Le marchand de sable viendra fermer tes paupières
L'ombre sur le mur porte les mystères
La nuit, derrière tes fenêtres, recèle la misère
Le cris persistant des chats de gouttière
Perce le vide ambiant du boulevard désert
Qui dessert la rue Césaire et l'impasse Schoelcher
Dans laquelle se passe une histoire de passe pas très claire
Dans l'air frigorifiant de cette fin d'hiver
Les nerfs gelés comme la lumière des réverbères
Eclairent la naissance de certains faits divers
On perd la notion du temps on veut que ça cesse, on s'affaire
Sincères, comme des débutants qui veulent mieux faire
Robert, amateur de vers à la Prévert , de Jupiler
Il s’envoie sur Jupiter,jeu piteux qu'il perd
A chaque l'envoie au pieds de cette dame aux mœurs légères
Prise de folie passagère,lui plante son couteau de bouchère
Dans le cou, lui coupe la jugulaire, le poète d'équerre
Avait ouvert son cœur à une femme prisonnière
Qui ne connaissait que la rancoeur, spectateur
Le petit Nicolas à peur, change de couleur
Mais où est sa mère? Ell vient de donner la mort
Et lui reprend la vie
Il sait que c'est le début d'une interminable nuit.
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3. |
Poetic.Lover(!!!)
02:53
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En deux minutes, à demi-nu
J'lui dit à demi-mots qu'elle ressemble à Demi Moore
Dans ce ram-dam je me domine mal
et choppe une demi-molle
Ces yeux me matent durement, je suis condamné
Le doux jeu monte dûment comme le condiment
Le boniment banit mets Boni mal
Langue de vipère qui croque ma pomme en mille
Parfaite comme moulée pour me mordre les lèvres
Je sens son parfum et j'ai un décollement de la plèvre
Ca présence, une bulle d'air dans le sang qui me sèvre
Du reste du monde, je décolle comme peu le savent
Je voulais me sauver, ça a foiré
Je vais souffrir
En civière je vais finir
A la lisère de la folie, ça ne va pas suffire
Sa foire saphir
M'attire si fort
Qu'elle m'insuffle du désir
Ses veines, gonflées par la pression systolique
Ses fesses,galbées dans une cambrure peu catholique
Ondulent sur le lit, des vagues félines, hypnotiques
J'veux gouter au calice, au calin, à l'érotique
Toucher au poétique, sans politique
Et du tac au tac oublier les polémiques
Puérils,Sans se passer du talc sur les fesses
Quand on tique, on tique
Et c'est du bon trac
On écoute un bon track,
On trinque, ambiance électrique, on craque
Embrasser, je ne me lasse pas de ce mot salace
Qui fait embraser les membranes de la surface
On surf face au stress qui au contact s'efface
Pas embarrassés, la langue s'évade sans qu'on ne se voile la face
La langue fait office de corsage
Les mots sans offenses sont des corsaires
Qui partent à l'abordage en pirates des airs
Plutôt César que Césaire à la Césure
Instant à saisir sans s’asseoir
Debout le plaisir n'est pas provisoire
Improvisé, on vise juste, on finit par s'envoler
Décollage verticale, on s'évade de manière évasée
Les mots fendent l'espace comme des fusées
On les tires de nos fusils
Ils s'effacent ils sont diffusés, ensuite on se sent vaseux et épuisés
Un peu déphasés, la tournure du phrasé
Défrise, on rit de nos frasques et
On se laisse aller à recommencer
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4. |
Du sucre sur mes raisins
01:32
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J'veux du sucre sur mes raisins
De la liqueur dans un vagin
Des montagnes de poudreuse sur des seins
Repartir en classe de neige entre les reins
D'une nymphette à la beauté froide
Silhouette de porcelaine nue devant les flammes
Qui brûlent dans la cheminée de notre chalet
Dans l'attitude déterminée de la minette à ébaucher
Un chef-d’œuvres couché, m'a caché son avalanche de débauches
Tigresse des neiges sur une peau de bête éteinte
A passé le solfège dans le domaine des étreintes
Elle joue une symphonie léchée où la beauté atteinte
En est presque gâchée tant elle dépasse les attentes
Tant de trous bouchés pour atteindre toutes ces notes
Sauvages lâchées dans l'espace comme des cosmonautes
Et des Taïkonautes et des Astronautes
Qui foulent de leurs extrémités les aspérités nacrées de Séléné
Décérébrées les pulsions animales déchaînées
Coincées dans le déluge hivernale
Se répercutent avec force dans le vide astrale
Les constellations forment des positions kamasutrales
La voie lactée est mon expulsion foutrale
L'univers infinitésimal
Est dépassé par cette jouissance Ultimale
Le chef opine, la poitrine dodeline
Vague comme la houle, collines qui me dominent
Et me désignent quand se terminent des ébats houleux,millésimes
Qui culminent au cœur d'une cave déjà bien remplis
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5. |
La fronde
03:02
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Je viens pas de ce monde
Certitude insensée confirmée à chaque seconde
A écouter les ondes
A converser avec certains esprits que je sonde
Scindés entre les guindés et ceux qui se dévergondent
Toute solution est bonne à prendre quand c'est c'est la fin du monde
L'atmosphère pour les mammifères est moribonde
mais on fait nos petites affaires
Parce qu'on est frères
Quand les glaciers fondent, quand la misère gronde
La Grèce à perdu dieux et déesses
Mais pour un peu d'aide il faut écarter les fesses
Réfuter sans cesse qu'on se trouve dans la détresse
Dans la grand messe de la jeunesse qu'on détrousse
Et c'est la fronde
Les banques et les gouvernements ont une face immonde
Qui insulte à chaque qu'elle se présente le reste du monde
Il nous ont même ôté le plaisir de nous taper une blonde
...les Bâtards!
J'ai des envies de vengeance
Quand la mauvaise foi et l'insolence
qui caractérisent le milieu de la finance
Revêtissent les habits de la confiance
Et se transforment en créances
Lors de séances
Où la gouvernance va dans le sens
De grosses agences
Peuple de France
Tu es maintenu dans l'ignorance
Tes actes ont des conséquences
Ca fait 60 ans que tu choisis les apparences
Que tu en fait l'essence de ton existence
En te disant que ton mode de vie à une conscience
Lorsque tu tries, tu te sacrifies et moi je sourie
T''es loin du prix de notre insouciance
A cette cadence y'a de fortes chances
Pour que la vie sois hors du prix de notre descendance
Et l'ascendance de la courbe sur le graphique
N'a d'égal que l'insolence du discours démocratique
Qui s'exhibe sans l’opulence d'anciennes cours monarchiques
Avec le même mépris de la voix publique
Mais avec une page facebook comme en Amérique
Le signe d'excellence, le pays de référence
Le gardien de la paix et de la tolérance
Qui a le monopole mais tolère la concurrence
Qui a créé l'économie de guerre en permanence
La menace... de l'imminence de la menace pour la masse
D'un géant encore plus grand de toutes évidences
Jeunesse en souffrance
Qui noie son désarroi dans des putains de teufs immense
Qui broie son foie avec une certaine science
On prend de la drogue à outrance
C'est ça qui nous unis, qui nous rallie, qui nous relie, qui nous relance
Cette résine, cette cocaïne, cette héroïne acide, un peu assassine
Assénée en société,
Sorte de rite initiatique par lequel beaucoup sont passés
Où on sollicite la pratique de l'illicite par méfiance et défiance des autorités
Refrain repris en coeur par les artistes du monde entier (fuck the police)
Visiblement inspiré par l'air plein de CO2
Qui s'échauffe autour d'eux
Ou par le magicien d'oz en cassette vidéo
Par les supers héros ou une autre religion
Coincés entre futilités et grandes décisions
Sentiment d'inutilité et désillusions
Sont le lot journalier de ma génération
D'où le besoin plus pressé de desaltération
La violence banale des altercations.
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6. |
Le vague (abonde)
03:57
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Je vagabonde,le vague à l’âme
Bleu sur blanc les feuilles défilent
Comme des bornes kilométriques
Les stylos s'usent comme des pneumatiques
Je vagabonde, le vague à l’âme
Seul sur fond blanc, seul je défaille
Traversé par un frisson mélancolique
Je ne sais pas pourquoi je ne suis pas encore alcoolique
Les lettres se lient, déliées
Les mots se forment, informels
Pour cacher leurs sens profonds
Comme une mère qui ment pour protéger son fils
Mais faut pas se voiler la face,
J'ai beau avoir le vague à l'âme,
Je ne me laisse pas mener en bateau
J'aurais juste aimé que cette histoire ce termine autrement
C'est pas le temps, qui a joué contre nous
Mais une tierce personne
Une personne de bon aloi
Qui aime mettre ses comparses aux aboies
Elle emmerde l'hôte de ses bois
En s'y installant comme le cancer
Et réarrange toute la déco à sa manière
Elle a finit par me chasser
Mais comment s'en défaire?
Il n'existe que des mauvais traitements
Et lui, il s'accroche comme des sentiments
Le corps développe son propre syndrome
C'est un drame
Planté comme un drone qui s'étend
Il est envahissant quand
Il se quitteront, il accédera au trône
Et elle aura tout perdu
Décidément, j'ai le vague à l'âme
Et je lance ce message comme une bouteille à la mer
Mais elle pue et colle comme de la vase
Il coule lourdement dans une drôle de valse
Tout est fini, elle a pris le large
Sans un dernier espoir d'au revoir
J'ai ce sentiment de ne pas avoir remplis mon devoir
Pendant que les cadavres s'amoncellent sur la plage
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